Date de construction : XVIIIe
Propriété de la Commune, l’église est protégée par les Monuments Historiques : inscrit MH le 19/10/1927
Historique : Cette église est typiquement de style labourdin, avec son caractéristique clocher-fronton triangulaire en pierre de taille et son porche dallé de tombes de notables ou de religieux. Sur le mur Est, on retrouve le banc de pierre sur lequel les jurats délibéraient sur les affaires du village après la messe.
L’église possède une nef unique datant du XVIIIe, des galeries de bois aux poutres sculptées (une de ces poutres porte la date 1632). Elle abrite de même un remarquable retable relatant le supplice de St Barthélémy, Saint à qui cette église est consacrée.
De 1907 à 1914, Mlle Olhagaray, propriétaire de la maison Petit Bercail, fait bâtir à ses frais une seconde église près de sa maison, afin de compléter l’église Saint-Barthélémy, jugée insuffisante. De 1918 à 1920, après une interruption due à la 1ere Guerre Mondiale, la construction de l’église s’acheva. Elle fut par la suite démolie en 1968, tout comme la sacristie attenante.
On retrouve par contre une chapelle au sein d’une maison privée, au Quartier Sainte Marie : il s’agit de la maison Oihanburua.
Descriptif : Elle possède un chevet à 3 pans, une nef à 4 travées. Le gros oeuvre est en moellon d’enduit avec une couverture de tuile et d’ardoise. Elle abrite de même le tombeau de Mgr Jean St Pierre, un grand écrivain basque. Au cimetière, on trouvera des stèles discoïdales.
Elément : Porte des Cagots. Les cagots étaient les parias de la société. Présents dès le Moyen-Age, on pense qu’ils étaient des descendants de peuples vaincus ou encore des juifs, cathares, sarrasins, gitans, qui se cachaient parmi les lépreux. Dès leur naissance, ils étaient inscrits comme Cagots sur les registres paroissiaux et devaient porter à vie un signe distinct : une patte d’oie coupée dans un drap rouge.
On les accusait d’être responsables de tous les maux du village, étaient victimes de discrimination dues à de nombreuses superstitions populaires.
A l’église, ils ne pouvaient emprunter le porche d’entrée, mais une porte latérale dite des cagots qui leur était destinée. Ils avaient ensuite leur propre bénitier et ne devaient en aucun cas se mélanger au reste de la population. Généralement, ils étaient menuisiers, tonneliers ou charpentiers, le bois étant un des seules matières qu’on les autorisait à toucher et travailler.