Architecture civile

Château de Larraldia

Cette maison de nobles du Labourd a pour nom d’origine Garat, et ses propriétaires Etienne Dibildox et Suzanne Diesse, étaient, au XVIe  (1550), les Sieur et Dame de Garat. Leur héritière se maria en 1579 avec Adam de Larralde, noble de la chambre du roi Henri III. Le nom  du domaine changea et se transforma ainsi en Domaine de Larralde ou Larraldea. Les Larralde, vers la fin du XVII étaient propriétaires  des châteaux de Larralde et de Miotz. Les domaines changèrent successivement de propriétaires, comme le   négociant hollandais Van  Oosterom vers 1760, ou encore Michel Louis d’Arcangues, marquis d’Iranda, en 1822.

Vers 1962, le château fut transformé en « parador » ou hôtel de luxe par son propriétaire M. Carrère. Laissé peu à peu à l’abandon, détruit  par un incendie, le domaine fut racheté par la Société Royal-Monceau. Aujourd’hui un nouveau propriétaire a racheté les domaines de  Larraldia et Miotz afin de les restaurer.

Descriptif

Cette demeure arbore un style Louis XIV, et se trouve au sein d’un parc de 60 hectares. La façade principale est au nord. Elle a deux  niveaux de sept travées. Un revêtement de pierre de taille est utilisé de façon variée. La toiture à croupes de tuiles plates est percée de  cinq lucarnes à la capucine. Un bâtiment de service de même hauteur a été rajouté, en retrait, sur la droite.

La façade latérale, à l’Est, présente une disposition similaire, sur trois travées, avec une porte à refends au centre et une seule lucarne. La  façade Sud, face au parc, présente un eu de faux pavillons, les deux travées de chaque côté étant de saillies.

Château de Miotz

Cette maison était à l’origine une maison de noble, signalée dans des écrits du XIVe siècle.

Cette demeure abritait une seigneurie Labourdine qui plus tard s’allia avec les Seigneurs de Sault à Hasparren. Vers la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle, la famille Larralde, qui possédait déjà le château Larraldia, devint propriétaire du domaine de Miotz.

Ce château originel a aujourd’hui disparu, mais est resté très présent dans les mémoires de part une sinistre légende qui se serrait passée sur le lieux : Les labourdins refusaient de payer un droit de « douane » sur l’entrée d’alcools dans la ville de Bayonne. Beaucoup fraudaient, au grand damne du maire de Bayonne de l’époque, Pès de Poyanne, et malgré un poste de gardes devant le pont Proudines (aujourd’hui disparu) à la limite de sa juridiction. Un jour de 1343, lors des fêtes de Villefranque, et afin de marquer son autorité, il attaqua le château de Miotz avec ses gardes et fit prisonniers cinq gentilshommes labourdins. Il les fit attacher au fameux Pont de Proudines, jusqu’à ce que la marée monte et qu’ils se noient.

La demeure telle que nous la connaissons actuellement date en réalité du XIXe siècle, et fut édifiée par la famille d’Arcangues. Le dernier membre de la famille mourut en 1980. Aujourd’hui ce château a été racheté et restauré. Le domaine possède sa propre chapelle.

Ferme Mendiburua

Cette ferme typiquement labourdine a été récemment rachetée par la commune de Villefranque. Elle possède un grand corps de logis ainsi  que des dépendances (grange étable etc).

Elle possède une belle façade à colombage au dessus d’une grande porte d’entrée.

Maisons de maître

Maison LASKORETA
Date : 1863 (linteau de la porte)  Accès : au bourg

Maison Dona MARTIENEA

Date : XII – XIIIe siècle

Historique et descriptif : Cette maison, accolée au porche de l’église St Bathélémy est l’ancienne maison noble Dona Martienea (Saint Martin). Cette famille était  titulaire de l’église et c’est elle qui désigna trois prêtres au cours du XVIIIe et du XIXe siècle.

 Aujourd’hui cette maison a été remaniée et réaménagée.

Moulins à eau

Villefranque  comptait  de  nombreux  moulins  au  siècle  passé. Aujourd’hui  il  n’en reste  que  quelques  uns,  la  plupart  en ruines  ou  réaménagés en habitations.

Moulin d’Eiherattoa (réaménagé) :

Accès : nord est du bourg, sur le ruisseau d’Eyherattoko

Moulin de Boustingorria (en ruines)

Accès : au sud du bourg, sur le ruisseau Hardako Erreka 

Moulin de Biriatou (ruines) :

Il est signalé dès 1635 et appartenait alors à la maison noble de Larraldia.  Accès : nord ouest du bourg, près de la RD 137, sur le ruisseau d’Eyherattoko

Moulin d’Arcangues (en ruines) :

Ce moulin sur la Nive est signalé en 1882.  Accès : Au quartier Behereharta, sur la Nive

Moulin de Poyloa :

Ce moulin servait à travailler la farine. Il est cité dès le XVIIe siècle.

Accès : nord ouest du bourg, près de la RD 137, sur le ruisseau d’Eyherattoko